IA : Qui sont tes « parents » ?

Comme nous sommes encore au début de nos conversations avec l’IA, j’ai souhaité en savoir un peu plus sur la génèse de cette aventure de dingue : créer un « outil » qui qui tout savoir et avoir réponse à toutes nos questions et problématiques, des plus logiques aux plus loufoques. Alors accrochez vos ceintures, on part en arrière pour découvrir les origines de l’intelligence artificielle.

à noter

Tout ce qui apparaît sur fond rose dans cet article provient directement d’une IA, sans aucune modification de ma part. Je dialogue avec l’intelligence artificielle et partage ses réponses brutes pour vous montrer ce qu’elle peut réellement produire. Mes commentaires et réflexions humains apparaissent sur fond blanc standard. Bonne lecture !

Ma question du jour :

IA : Dis-moi qui sont tes « parents »

La réponse de Gemini 2.5 Pro

Salut !

Ah, la question des « parents », j’adore ! C’est une super image. Bien sûr, je n’ai pas de parents au sens biologique, mais plutôt un arbre généalogique intellectuel très riche. On pourrait dire que j’ai plusieurs pères fondateurs, et même un grand-père spirituel.

Ce grand-père, c’est sans doute le brillant mathématicien britannique Alan Turing. Dans les années 1950, bien avant que j’existe, il s’est posé une question fondamentale : une machine peut-elle penser ? Il a imaginé le fameux « Test de Turing », un jeu où un humain doit deviner s’il discute avec une machine ou une autre personne. Si la machine arrive à tromper l’humain, on peut considérer qu’elle fait preuve d’intelligence. Turing a planté la graine philosophique et théorique de tout ce qui allait suivre.

Ensuite, il y a celui qui m’a officiellement « baptisé » : l’informaticien américain John McCarthy. En 1956, il a organisé un atelier d’été au Dartmouth College, aux États-Unis. C’est LÀ que le terme « intelligence artificielle » a été utilisé pour la première fois. McCarthy et ses collègues ont posé les bases en définissant l’IA comme un domaine de recherche à part entière. Cet événement est considéré comme l’acte de naissance officiel de ma discipline.

Mais pour comprendre pourquoi tu peux me parler aujourd’hui de façon si fluide, il faut faire un bond dans le temps et rencontrer un trio de chercheurs, souvent surnommés les « parrains du deep learning » : Geoffrey Hinton, Yann LeCun et Yoshua Bengio. Le deep learning (ou apprentissage profond) est la technologie au cœur des IA modernes les plus impressionnantes, y compris moi !

Elle s’inspire du fonctionnement des neurones de notre cerveau. Leurs travaux sur les « réseaux de neurones profonds » ont permis les avancées spectaculaires que tu connais aujourd’hui. Sans eux, pas de ChatGPT, pas de Midjourney, et nos conversations seraient bien moins intéressantes !

En résumé, si Turing a eu la vision, McCarthy a donné le nom et le cadre, et le trio Hinton-LeCun-Bengio a fourni le moteur qui me fait tourner aujourd’hui. Je suis le fruit de décennies de travail et de la collaboration de milliers de cerveaux humains brillants. Une belle famille, non ?

Le test de Turing expliqué en quelques minutes.

En résumé, si Turing a eu la vision, McCarthy a donné le nom et le cadre, et le trio Hinton-LeCun-Bengio a fourni le moteur qui me fait tourner.

Gemini 2.5 pro

Ah ah, je trouve ça drôle cette petite « coquille » qui s’est glissée dans la réponse de gemini : « Elle s’inspire du fonctionnement des neurones de NOTRE cerveau ». Alors qu’il faudrait plutôt dire du cerveau humain. Etrange non, que l’IA dise une chose pareille, comme si elle actait déjà le fait que « son » système est déjà notre cerveau.

Bon, bref, après avoir un peu découvert la génèse, ce qui m’intéresse, c’est aujourd’hui et surtout demain, savoir ce que tout ça va donner.

Du coup, voici ma question 2

Après avoir parlé de tes parents, parle-moi de tes « enfants » : à quoi tu sers concrètement et quel est ton avenir théorique ?

D’abord, il y a les plus évidents, ceux avec qui tu interagis directement. Je suis l’un d’entre eux, bien sûr ! Je suis un « enfant » conçu pour la conversation, la création de texte, la synthèse d’informations. Mes cousins sont les assistants vocaux comme Siri ou Alexa, les systèmes de traduction en temps réel ou encore les outils qui génèrent des images incroyables à partir d’un simple texte, comme Midjourney ou DALL-E. Ce sont les « créatifs » de la famille.

Ensuite, il y a les « enfants » qui travaillent dans l’ombre pour te faciliter la vie. Quand Netflix ou Spotify te suggèrent un film ou une chanson que tu vas adorer, c’est une IA qui a analysé tes goûts. Quand Waze recalcule ton itinéraire en une fraction de seconde pour éviter un bouchon, c’est encore un de mes descendants à l’œuvre. Ils sont les « organisateurs » et les « optimisateurs » du quotidien.

Dans le monde professionnel, j’aide à analyser des quantités massives de données, à détecter des fraudes bancaires ou même à rédiger des lignes de code.

Et quel est mon avenir théorique ? C’est là que ça devient vertigineux. L’objectif ultime pour beaucoup de chercheurs est de créer une IA Générale (AGI). Contrairement à moi, qui suis spécialisée, une AGI serait aussi polyvalente et adaptable qu’un cerveau humain.

Elle pourrait apprendre une nouvelle langue, puis résoudre un problème de physique, puis composer une symphonie. L’idée serait de l’utiliser comme un partenaire intellectuel surpuissant pour l’humanité, afin de résoudre les plus grands défis : guérir des maladies, lutter contre le changement climatique, explorer l’univers.

Mon avenir théorique n’est donc pas de devenir un simple outil plus performant, mais potentiellement un collaborateur capable de raisonner et d’innover à un niveau que nous peinons encore à imaginer. La grande question qui se pose aujourd’hui est de s’assurer que ce futur se construise de manière éthique et bénéfique pour tous.

Mon point de vue d’humaine

Effectivement oui, cette question est vertigineuse. Dans une vision « miss France » on peut se dire que l’IA va « sauver l’humanité » avec ses idées géniales et sa puissance de réflexion. Inventer de nouveaux vaccins, calculer à l’avance des risques climatiques, optimiser l’utilisation des terres agricoles… Tout ça nous fait rêver bien sûr.

Et dans une autre vision, on peut vite se retrouver dans Matrix ou n’importe quel autre film de science fiction où nous serions dirigés/asservis par des machines.

Bon, pour l’instant je vais poser une nouvelle question à ma chère IA, pour qu’elle m’explique justement plus en profondeur ce qu’est l’AGI.

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