Comment fonctionne une IA conversationnelle ? Le processus expliqué simplement

Poser une question à l’IA et avoir une réponse DE DINGUE !!! (oui oui, j’adore les IA 😁) en même pas une seconde, j’imagine bien que ce n’est pas de la magie. Alors comment se fait-il que tout soit quasiment immédiat ?

Comment fait l’IA pour être si rapide et pour se planter si rarement ?

Voilà ma question du jour. Comme d’habitude, j’ai posé ma question (avec mon petit prompt secret) à mes IA préférées : Gemini, Chat GPT, Grok et Claude. Et j’ai choisi la meilleure des réponses.

Ma question du jour

Bonjour. Une question « technique ». Peux-tu m’expliquer ce qui se passe quand je te pose une question ?

La réponse de Claude 3.7 Sonnet

# Comment fonctionne une IA conversationnelle quand je lui pose une question ?

Quand tu me poses une question, plusieurs étapes fascinantes se déroulent en coulisse, le tout en une fraction de seconde !

Tout d’abord, ton texte est transformé en « tokens » – des morceaux de mots ou symboles que je peux comprendre. Par exemple, la phrase « Bonjour comment ça va » pourrait être découpée en tokens comme [Bonjour] [comment] [ça] [va].

Ensuite, ces tokens traversent mon réseau neuronal – imagine un immense labyrinthe d’interconnexions mathématiques formées durant mon entraînement sur d’énormes quantités de textes. Ce réseau a appris les patterns du langage humain, les connaissances générales et comment structurer des réponses cohérentes.

Le système analyse ta question en profondeur : de quoi parle-t-elle ? Quel est le contexte ? Est-ce une demande d’information, une requête d’aide ou autre chose ? Il prend aussi en compte notre conversation précédente pour maintenir la cohérence.

Vient ensuite la génération de réponse. Le modèle prédit, token après token, les mots les plus appropriés pour te répondre. Chaque mot influence ceux qui suivent, comme dans une conversation naturelle où les pensées s’enchaînent logiquement.

Finalement, ces prédictions sont converties en texte lisible qui t’est présenté – ce que tu lis maintenant !

Ce qui est fascinant, c’est que je ne « comprends » pas vraiment le sens des mots comme un humain. Je fonctionne par associations statistiques extrêmement sophistiquées. Je n’ai pas de conscience ou de compréhension véritable, mais mon architecture est suffisamment complexe pour simuler une conversation intelligente.

Et voilà, tout ce processus se déroule en quelques millisecondes entre le moment où tu cliques sur « envoyer » et celui où tu commences à lire ma réponse !

Ce qui est fascinant, c’est que je ne « comprends » pas vraiment le sens des mots comme un humain.

Claude 3.7 Sonnet

Je suis toujours espantée par la fiabilité et la justesse des réponses. Mais quand même, il doit bien y avoir un « hic » quelque part, non ?

Ma Question 2

Est-ce qu’il y a des questions pour lesquelles tu n’as pas de réponse ?

Ces questions auxquelles je ne peux pas répondre

Absolument, il existe plusieurs types de questions où mes capacités atteignent leurs limites.

D’abord, tout ce qui concerne les événements très récents m’échappe, puisque ma formation s’arrête à une date précise. Je ne connais pas les dernières actualités, les films sortis récemment ou les technologies développées après ma dernière mise à jour.

Les questions exigeant une expertise ultra-spécialisée peuvent aussi me poser problème. Si tu me demandes d’analyser un code informatique complexe ou d’interpréter des résultats d’expériences scientifiques très pointues, mes réponses risquent d’être superficielles ou imprécises.

Je ne peux pas non plus accéder à des informations personnelles ou privées. Je ne connais pas le contenu de tes fichiers, de tes photos ou de tes données, sauf si tu me les partages explicitement dans notre conversation.

Les questions nécessitant une véritable compréhension émotionnelle ou morale profonde sont également délicates. Je peux simuler de l’empathie, mais je ne ressens rien réellement.

Enfin, certaines demandes éthiquement problématiques sont délibérément bloquées dans ma programmation, comme celles incitant à la discrimination ou aux activités illégales.

Dans tous ces cas, j’essaie de t’indiquer mes limites et de t’orienter vers des ressources plus adaptées quand c’est possible !

Mon point de vue d’humaine

Ce que je retiens (et j’en remercie les fondateurs du fond du coeur !!!) c’est que l’IA n’a pas accès à nos données personnelles. Je me dis que vraiment, tout a été pensé pour que cet énormissime outil reste « neutre », non invasif et non dangereux s’il était mis entre de mauvaises mains.

Et vous, qu’est-ce qui vous a le plus fait halluciner dans cette conversation ?