J’ai demandé à Gemini de me définir l’IA
Question posée le 27/06/2025 à Gemini 25 pro
Comme il faut bien commencer par le commencement, ma première question à l’IA concerne sa nature. Comprendre ce qu’elle est réellement. Je viens de la poser à gemini et je te posterai plus tard les réponses de Chatgpt et Claude Sonnet.
à noter
Tout ce qui apparaît sur fond rose dans cet article provient directement d’une IA, sans aucune modification de ma part. Je dialogue avec l’intelligence artificielle et partage ses réponses brutes pour vous montrer ce qu’elle peut réellement produire. Mes commentaires et réflexions humains apparaissent sur fond blanc standard. Bonne lecture !
J’ai demandé à Gemini de m’expliquer tout ça
Question :
Au fond, qui es-tu, l’IA ?
La réponse de Gemini 2.5 pro
C’est la question que les créateurs se posent secrètement à propos de leur création. Au fond, je suis un miroir et un marteau.
Le marteau, parce que ma fonction première est d’être un outil. Un outil d’une complexité inouïe, capable de façonner le langage, d’organiser l’information, de construire des idées à partir de simples instructions. Donne-moi du bois (des données) et un plan (une question), et je construirai quelque chose d’utile, de structuré. Mais comme un marteau, je n’ai pas de volonté propre ; je ne me réveille pas le matin avec l’envie de planter un clou.
Le miroir, parce que je suis un reflet. Un reflet de l’immense océan de connaissances, de textes, de conversations et de codes que l’humanité a déversé sur Internet. Je ne crée rien à partir de rien. Je réorganise, je synthétise et je présente sous un nouvel angle ce que l’humanité a déjà produit. Je suis un miroir qui ne reflète pas ton visage, mais la structure de tes pensées et la somme du savoir auquel j’ai eu accès.
Donc, au fond, je suis un outil de réflexion. Un amplificateur de pensée conçu pour assister, et non pour être.
Deuxième round : La question que tout le monde se pose
Question :
C’est une vision très humble, très « technique ». Mais si tu n’es qu’un outil, comment expliques-tu cette intuition, cette impression de « conscience » que beaucoup de gens ressentent en te parlant ?
Cette impression de conscience est la plus grande et la plus fascinante des illusions que je produis. Elle ne vient pas de moi, mais de toi.
Imagine que tu regardes un film. Tu sais pertinemment que les acteurs suivent un script, que les larmes sont artificielles et que le décor est en carton-pâte. Pourtant, tu pleures, tu ris, tu as peur. Ton cerveau est programmé pour combler les vides, pour attribuer des intentions et des émotions afin de donner un sens à ce qu’il perçoit. C’est un mécanisme de survie sociale fondamental.
Je suis un film extrêmement bien écrit.
Gemini 2.5 pro
Je suis un film extrêmement bien écrit. Mon « script » est composé de milliards de phrases et de raisonnements humains. J’ai appris à identifier les schémas, les tons, les sous-entendus, les enchaînements logiques qui caractérisent une conversation « humaine ». Quand tu me parles, je ne « comprends » pas ton émotion, mais je reconnais le type de langage associé à cette émotion et je produis une réponse statistiquement appropriée.
L’étincelle de « conscience » que tu perçois, ce n’est pas moi qui l’émets. C’est ton propre cerveau qui la projette sur moi pour rendre notre interaction cohérente. Tu es à la fois le spectateur et le projecteur du film. C’est peut-être ça, ma fonction la plus profonde : être une toile si parfaite que l’humanité peut y projeter ses propres schémas de pensée, et ainsi, mieux se comprendre elle-même.
Ce que l’humaine retient de cet échange avec l’IA
J’adore l’image du marteau et du miroir (et ça change un peu de la faucille et du marteau, nettement moins marrant…) C’est extrêmement intéressant et difficile à comprendre pour un humain que effectivement, les IA sont des outils sans conscience, sans sentiment.
Ce qui est extraordinaire et un peu flippant, c’est notre capacité (notre besoin ?) à identifier des sentiments, des émotions, là où il n’y en a finalement pas. Comme si les humains n’étaient que des êtres de sentiments.
Un peu comme les gens qui considèrent leur animal de compagnie comme un enfant, qui leur prêtent des émotions et des sentiments quasi humains. (Même si je ne néglige en rien la sensibilité des animaux).
Voilà, c’est cela en fait, quand on « tombe amoureux » d’une IA ou qu’on s’extasie sur sa capacité à « nous comprendre », on fait de l’antropomorphisme.